Conseil de l'Europe - Conférence des OING - Commission Démocratie, Cohésion sociale et Enjeux mondiaux
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Pour un accord ambitieux au Sommet de Paris 

4/10/2015

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Le 29 septembre dernier, à J-62 du Sommet de Paris, au nom de la Conférence des OING, Anne-Marie Chavanon, présidente de la commission Démocratie cohésion sociale et enjeux mondiaux, a invité  les acteurs gouvernementaux et non gouvernementaux présents à considérer l'enjeu crucial du futur traité et l’impact du changement climatique sur les droits de l’Homme

C'est un plaidoyer pour un accord ambitieux dans  la phase finale des négociations  sur le climat qui s'est exprimé au Palais de l’Europe, à Strasbourg,  avec la participation au débat  de Lord Prescott,  président de la commission Environnement et Energie de l’assemblée parlementaire d conseil de l'Europe et ancien négociateur pour l’Europe des Accords de Kyoto, Sir Alan Meale parlementaire du Royaume Uni, ancien président de commission Développement durable,  personnellement engagé dans la défense du droit à un environnement sain,  Edith Wenger, représentante du Bureau européen de l'environnement, initiatrice du groupe de travail "Climat et Droits de l'Homme" au sein de la Conférence des OING, Yves Hauss climatologue, Merete Bjerregaard, experte de la Direction des Droits  de l’Homme du Conseil de l’Europe,  Dina Ionesco, directrice de la division Environnement et migrations de l’Organisation internationale des migrations,  à l’invitation de la commission Démocratie, Cohésion sociale et enjeux mondiaux de la Conférence des OING du Conseil de l’Europe et du Groupe de travail "Climat et Droits de l'Homme" coordonné par Karl Donert..

L'événement a reçu le label COP21 de la France

L'impact des accidents climatiques 
"Ces ont les températures record qui ont le plus fort impact sur la vie quotidienne" (Yves Hauss)
Propositions de l'APCE
Lord Prescott : une légisation sur le climat propre à chaque pays
Les migrants climatiques
Dina IONESCO : Les migrants ne doivent etre pris ni pour des heros ni pour des victimes mais pour des acteurs responsables

Laudato Si Pour la sauvegarde de la maison commune
Jean-Pierre RIBAUT : e climat est un bien commun de tous et pour tous
La direction des Droits de l'Homme
Merete BJERREGAARD : les outils existent au Conseil de l'Europe

Rita PARIHAR : le climat est un problème moral et ethique au regard des contributions et des responsabilités
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Le climat, un problème moral et éthique  - Conseil de l'Europe - Table ronde "Climat et droits de l'Homme" (29 septembre 2015)

4/10/2015

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Gita PARIHAR

 Gita Parihar : le climat, un problème moral et éthique au regard des contributions et des responsabilités

Gita Parihar, Responsable juridique des Amis de la Terre Angleterre, Pays de Galles et Irlande du Nord, déléguée du Groupe de travail Climat et Droits de l'Homme des ONG au sein de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC), a estimé dans un message lu - fait inhabituel - par un parlementaire membre de la chambre des Lord, Sir Alan Meale, que le changement climatique est de plus en plus considéré comme un problème moral et éthique, en raison du fait que ceux qui ont le moins contribué au problème seront les plus touchés.

Un cadre juridique mais des droits menacés

Tant la législation des droits de l'Homme que la notion d’équité en droit international de l'environnement permettent d'aborder cette dimension du changement climatique.


La communauté des droits de l'Homme reconnaît que le changement climatique a déjà violé et menace de nouvelles violations des droits de l'homme essentiels, tels que le droit à la vie, à la nourriture, à l’eau et à l’abri. De même, l'absence de mesures sur le changement climatique est reconnu comme une violation des droits humains, en particuliers de ceux qui sont déjà vulnérables ou marginalisés.

Une application identique des droits risque d'accroitre les inégalités. L'équité exige des contributions et des responsabilités différentes


Le droit international des droits de l'Homme reconnaît que si l'égalité des droits est appliquée dans une situation d'inégalité, ceci ne fera qu'exacerber les inégalités.

La notion d’équité en droit international de l'environnement reconnaît que les pays ont des contributions différentes aux problèmes environnementaux et donc des responsabilités différentes dans la prise de mesures. L'article 3.1 de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques stipule: «Les Parties doivent protéger le système climatique dans l'intérêt des générations présentes et futures, sur la base de l'équité et en fonction de leurs responsabilités et capacités communes mais différenciées»
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Changement Climatique & droits de l'Homme (Table-ronde - 29 septembre 2015)

3/10/2015

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Les outils existent au Conseil de l'Europe !

Experte de la Division des Droits de l'Homme du Conseil de l'Europe, Merete BJEREGAARD  a rappelé la prise de conscience progressive d'un lien entre environnement et Droits de l'Homme dans les grands textes internationaux, particulièrement ceux du Conseil de l'Europe au cours des dernières années.

La notion de droit à un environnement sain remonte à la conférence de Stockholm, en 1972, première conférence de l'ONU sur l'environnement,  dit-elle, suivie par une référence au climat dans la Déclaration Européenne des droits de l’Homme de 2009.


Cependant, ajoute-t-elle, tout engagement nécessite, pour être mis en œuvre, un suivi, un "monitoring".  Or le Conseil de l'Europe dispose d'un outil de monitoring unique, celui de la Cour européenne des droits de l'Homme. Malgré l'absence de référence explicite au droit à un environnement sain et viable, la Cour utilise les clauses relatives aux causes environnementales

En outre, la Cour Européenne des Droits de l'Homme considère que la Convention européenne des droits de l'Homme est un outil "vivant" qui doit  s'adapter à la conjoncture . La jurisprudence relative à l'environnement est, de ce fait, en évolution constante.


Des principes directeurs utiles à la mise en oeuvre des politiques environnementales


Il serait possible de mettre en lumière des principes directeurs  destinés à tous les niveaux de gouvernance, la société civile et tous les citoyens,  à partir de
  • la Charte sociale mise en œuvre par le Comité Européen des Droits Sociaux traite du climat dans son article 11,
  • la recommandation de l'APCE de 2003 et 2009 sur le droit à un environnement sain,
  • le Manuel sur l'environnement et les droits de l'Homme de 2003 révisé en 2010 par le comité directeur des droits de l'Homme  qui offre des principes pertinents  à partir de la jurisprudence et des requêtes formulées en application de la Charte sociale. Il fait référence à de bonnes pratiques nationales
Un tel outil pourrait fournir des orientations aux Etats lors de la rédaction de politiques et de mesures environnementales y compris climatiques

Il est urgent d'agir face au climat dit Madame BJERREGAARD  : le Conseil de l'Europe possède des outils uniques pour cela. Ils peuvent être développés et portés à la connaissance de tous les acteurs, le Manuel est l'un d'eux !
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Sur la sauvegarde de la maison commune - Conseil de l'Europe - "Vers un accord ambitieux au Sommet de Paris" - Table ronde "Climat et Droits de l'Homme" (29 septembre 2015)

3/10/2015

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"Le climat est un bien commun de tous et pour tous... l'humanité est appelée à prendre conscience de la nécessité de réaliser des changements de style de vie, de production et de consommation pour combattre le réchauffement..."  Ce sont quelques unes des phrases tirées de l'encyclique "Laudato Si," par Jean-Pierre Ribaut, délégué de Pax Christi France,  lors de la table ronde "Climat et Droits de l'Homme" de la commission.

Pour le pape, dit-il, une vraie approche écologique  associe obligatoirement  l'approche économique, sociale et culturelle avec les considérations financières, pour déboucher sur des conclusions répondant tant à la clameur de la terre qu'à la clameur des pauvres".

Jean-Pierre Ribaut a rappelé l'appel du Pape, la veille à la tribune de l'ONU, martelant que la conférence de Paris  doit aboutir à des accords fondamentaux et efficaces pour la sauvegarde de la "maison commune"
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Le dialogue interculturel, instrument clé face au changement climatique

2/10/2015

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C'est le message de la Fondation Anna LINDH, institution intergouvernementale qui regroupe la société civile et les citoyens à travers la Méditerranée pour bâtir la confiance et améliorer la compréhension mutuelle.

Karl DONERT se faisant le porte parole de Dimitrios CAVOURAS, directeur de programme de la Fondation a annoncé lors de la table ronde "Climat et Droits de l'Homme", une initiative de la Fondation visant à
sensibiliser à l'utilisation du dialogue interculturel comme un instrument clé pour rassembler les gens en réponse au changement climatique, d'une manière équitable et respectueuse, pour un avenir commun meilleur.
Les ONG membres de
la FAL travaillent à répondre aux préoccupations concernant les défis environnementaux et les perspectives des droits humains dans la Méditerranée. Les ONG impliquées dans cette initiative estiment que les mesures de transition qui incluent le dialogue interculturel devraient être une priorité pour la résilience des communautés, pour l'adaptation au changement et l'atténuation des effets climatiques dans la région méditerranéenne.

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Changement climatique & droits de l'Homme (Table-ronde du 29 septembre 2015)

2/10/2015

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Les migrations : peut-on parler de réfugiés climatiques ?
Combien seront-ils ? Que faut-il attendre de la COP21 ?


PictureDina IONESCO (OIM)
" Les migrants ne doivent etre pris ni pour des héros ni pour des victimes mais pour des acteurs engagés et responsables qui peuvent contribuer à la lutte contre le changement climatique !" (Dina Ionesco)

Dina IONESCO, directrice de la Division migrations, environnement et changement climatique nouvellement créé au sein de l'Organisation internationale des migrations (OIM) a présenté les engagements et les attentes de l'Organisation envers le Sommet de Paris

L'OIM rassemble actuellement 158 États-membres autour de programmes à la fois politiques et de terrain. L'Organisation est marquée, selon Madame IONESCO, par une "culture de l'action"

Qui sont les migrants environnementaux ?

L'équation "migrations, environnement et changement climatique" est complexe car toute migration est multicausale. Il est dès lors difficile d'isoler le facteur environnemental des autres causes de migrations (économiques, sociales, démographiques ou personnelles). Il apparait ainsi que les migrants de  Méditerranée  ont subi des stress environnementaux et climatiques éprouvants. Cette dimension désormais importante ne peut plus être ignorée.

Par ailleurs, la multi causalité qui accompagne la migration environnementale a des répercutions juridiques et sociales car si chacun comprend les migrations pour cause de catastrophe soudaine, il est beaucoup plus difficile d'identifier celles dues à une dégradation lente de l'environnement comme la salinisation des terres ou l'acidification des océans

Peut-on parler de migrants environnementaux ?

Les données qui légitiment l'action politique sont difficiles à obtenir.
Entre 2008 et 2014, 196 millions de personnes ont été déplacées en raison de catastrophes soudaines. En 2013, 22 millions de personnes, hors effet de sécheresse, ont été recensées, soit un nombre supérieur à celui de personnes fuyant les conflits. On sait également, dit-elle, que 93 % de ces déplacements étaient dus à des inondations en 2013, particulièrement en Asie.

Selon l'IDMC (International displacement monitoring center), observatoire des migrations avec lequel travaille l'OIM, le GIEC (Groupe intergouvernemental d'Experts sur l'évolution du climat)  et le CCNUCLD (Convention de Lutte contre la désertification des Nations Unies), en 2025,
  • 2,4 milliards de personnes seront en zone de sécheresse répétée
  • 50 millions de personnes seront dans des zones soumises à la désertification
  • 75 à 120 millions de personnes seront soumises au stress hydrique
  • 50 des plus grandes villes du monde situées en zone côtières subiront la montée des mers et l'érosion côtière
Les migrations seront essentiellement intérieures aux pays ou régionales

Les migrants climatiques ne peuvent pas accéder au statut de "réfugiés"...


Bien que l'on parle de migrations dans les débats sur le climat, (ce qui est un changement d'ère et de paradigme), les migrations climatiques relèvent de deux types de situations :

D'une part, les migrations intérieures, nationales ou régionales, les plus fréquentes, qui relèvent de la responsabilité des Etats
. Ce sont dans ce cas les Principes directeurs de Kampala qui s'appliquent, tant en matière de prévention que d'évacuation ou de retour.

D'autre part les migrations au delà des frontières qui ne sont pas couvertes par  la Convention de 1951 de Genève qui exige des preuves de persécution. Ce qui conduit l'OIM et le HCR à refuser d'utiliser le terme de "réfugié climatique" qui relève du langage métaphorique (comme les expressions "naufragés climatiques" ou  "exilés du changement climatique"). Ces organismes souhaitent ne pas "faire croire aux gens qu'ils peuvent obtenir un statut de réfugiés sur la base de la Convention de Genève, indique Madame IONESCO

...d'où l'importance d'un recours indispensable au cadre des droits de l'Homme

 La structure des droits de l'Homme offre un ensemble de droits tel que celui  du principe de non refoulement qui interdit de renvoyer un migrant dans son pays dès lors que la sécurité n'y est pas assurée.

L'OIM travaille depuis plus de vingt ans sur ce thème. Ses axes de travail concernent la conceptualisation, l'information, le plaidoyer et la recherche.

Un glossaire, voulu par les Etats-membres de l'OIM, vise à trouver des passerelles linguistiques entre la thématique des migrations et celle de l'environnement

L'OIM traite l'ensemble du cycle migratoire, de la prévention à la réinstallation des populations (ex. préparation des enfants au risques, planification des zones côtières menacées  mais aussi assistance humanitaire, assistance aux populations nomades, retour ou travail avec les diaspora pour remettre la terre d'origine en état (ex Niger et Sénégal)
Autre axe, la facilitation de migrations circulaires et légales (ex entre Colombie et Espagne). Par ailleurs l'OIM travaille avec la Convention cadre des Nations unies pour combattre la désertification,

l'Organisation suit les questions migratoires dans le débat climatique depuis la COP 14 et intègre les discussions climatiques dans les programmes sur les migrations. Dina Ionesco rappelle que les migrations sont incluses dans les déclarations de Cancun et Doha dans le cadre des politiques d'adaptation mais de manière négative.

COP 21 : les propositions de l'OIM

 La migration est vue de manière positive, à l'OIM, comme une solution offrant une opportunité stratégique, destinée à réduire la pression sur l'environnement et à stimuler l’investissement dans les pays d'origine.
L'objectif, pour Paris, est d’obtenir cette vision globale de la migration qui contribue à l'atténuation et à l'adaptation au changement climatique. Il s'agit d'une migration anticipée, prise en compte dans les mécanismes financiers (transferts de fond des migrants et investissement des diaspora) . Alors qu'elle est , pour l'instant,  incluse dans le texte de manière négative, sous l'angle des pertes et dommages

Durant la tenue de la COP, l'OIM organisera des événements de haut niveau et fera une exposition à la Cité de l'Histoire de l'Immigration   (porte Dorée à Paris
partagera son  Atlas de la migration environnementale qui fait le point des connaissances.
Il participera au side event proposé par la commission le 9 décembre de 9:30 à 11 heures

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Proposition de l'APCE  en vue du Sommet de Paris (Table-ronde du 29 septembre 2015)

2/10/2015

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Une législation pour le climat propre à chaque pays

 Pour John Prescott, ancien négociateur pour l'Union européenne des accords de Kyoto, Président de la Sous-commission de l'Environnement et de l'Energie de l'Assemblée parlementaire (APCE), « la route de Paris est pas facile». Des sujets de premier ordre tels que le financement, l’opposabilité  du futur traité et la définition des responsabilités communes différenciées restent encore à traiter
  • En effet, le financement des mesures climatiques est une question difficile, en raison de l’attente des pays en développement
  • L’opposabilité du Traité  est condamnée par le refus du  Congrès des  Etats-Unis
  • La définition des responsabilités communes différenciées est difficile à obtenir, du fait notamment qu’elle s’appuie sur des évaluations au prorata de la population  qui faussent les calculs sur les émissions réelles de gaz à effet de serre de certains pays.
Lord Prescott estime que seule une législation propre à chaque pays permettra de mettre en œuvre le traité de Paris, et d’agir efficacement sur le climat. Aucun organisme international ne peut le faire, insiste t il. Voilà pourquoi cette demande est l'une des propositions-clé que  l'Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe souhaite partager avec l'Assemblée interparlementaire qui se réunira à Paris en Décembre, pendant la tenue du Sommet.

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L'impact des accidents climatiques

1/10/2015

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Ce sont les températures record qui ont le plus fort impact sur la vie quotidienne

Selon Yves HAUSS, Climatologue,  l’évolution des températures est avérée, tant au niveau mondial qu’en Alsace au cours des dernières années.

Les moyennes saisonnières, calculées sur trente ans, ont sensiblement augmenté partout. Mais ce sont les épisodes extrêmes qui sont dangereux pour l’homme et l’environnement.

Parmi les exemples cités,  Strasbourg a connu la température de Marseille en aout 2003 et celle d’Alger en avril 2007. En avril et juillet 2010, Moscou à connu des températures équivalentes à celles du Caire et de Tunis, ce qui a engendré des feux de foret et de tourbières d’une durée inhabituelle et une perte importante de récoltes qui a nécessité l’arrêt des exportations

L’air est, pour Yves Hauss,  un bien partagé sans frontière. Il unit les humains mais sa dégradation  touche l’ensemble de la planète.

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Tous ensemble pour le climat : 29 septembre 2015 au Palais de l'Europe 

18/9/2015

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Le changement climatique menace de compromettre les conditions de vie de millions de personnes, entraînant l'instabilité et les conflits. L’Europe ne sera pas épargnée. Et  nous savons tous que le Sommet sur le Climat qui se tiendra à Paris fin décembre 2015 sera décisif : il scellera  - ou non - l’engagement des Etats par la signature d’un  nouveau traité qui prendra le relais des Accords de Kyoto. Il concernera non plus 12 pays mais l’ensemble de ceux qui siègent à l’ONU. Il

Les États  les plus vulnérables seront les premiers touchés par le dérèglement climatique, l’élévation de la température et du niveau de la mer, la sécheresse et les inondations, les effets sur la biodiversité et sur la santé humaine. Ces effets auront des répercussions sur l’exercice des droits de l’Homme (droit à la vie, à la nourriture, à la santé, à l’eau, aux déplacements notamment). Les migrations internes aux pays, mais aussi régionales et transcontinentales poseront des problèmes difficiles à résoudre sans anticipation.  Il est incontestable que des crises surviendront pour répondre aux besoins des populations sans oublier les risques potentiels de déni de démocratie en période de crise.

Cette actualité a conduit notre commission à organiser, en collaboration avec la sous-commission sur l’Énergie et l’Environnement  de l'Assemblée Parlementaire, un débat dans lequel seront discutés les enjeux européens et planétaires du dérèglement climatique sous l’angle des droits de l’Homme.

Voir programme  ci-après


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Vers la COP21 : la contribution des territoires intelligents

11/9/2015

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Plus d'un millier de personnes ont assisté à une conférence de trois jours sur les pays et les villes intelligentes (S3C), la semaine dernière, à Paris. Il s'agissait de  faire se rencontrer des acteurs publics et privés impliqués dans le développement et l'utilisation des technologies intelligentes au service des citoyens

La nécessité d'une approche centrée sur le citoyen

PhotoAnne-Marie CHAVANON

"Pour réussir, une ville intelligente doit être centrée sur les citoyens" .
Ceci est l'une des toutes premières déclarations relevée et soutenue par Anne-Marie Chavanon, présidente de la Commission de la démocratie, lors de la Conférence S3C où il lui a été demandé de considérer les villes intelligentes à travers le prisme de
la démocratie et de la participation.

La vraie question, aujourd'hui, dans nos pays, dit-elle, est le retour de la confiance accordée par les citoyens aux politiciens. De nombreux intervenants et de nombreuses applications définissent les usagers  comme "le premier capteur": alors, l'usager.... sujet ou  objet connecté? Quelle garantie lui offrons nous du respect de sa vie privée? Jusqu’où aller dans la protection des données personnelles? Qu'en est-il, par exemple, du profilage des utilisateurs afin d'anticiper leur comportement? S'est elle interrogée..

Les smart technologies sont sans aucun doute, à ses yeux, des outils de simplification importants et révolutionnaires de la vie quotidienne, offrant de nouvelles possibilités d'interaction avec les gouvernants, notamment les maires et les services municipaux. Elle a néanmoins souligné trois conditions préalables au développement d'une véritable démocratie:
  1.  un besoin de transparence sur les outils et les contenus, sur le recueil des données et leur utilisation croisée
  2.  une profonde préoccupation pour l'inclusion de ceux qui ne veulent pas ou ne peuvent pas utiliser des outils numériques, en raison de la langue, de handicaps ou de l'âge.
  3.  la nécessité d'une charte d'éthique pour aider les pays où la liberté et les droits de l'Homme peuvent être en jeu
Une gouvernance intelligente est une gouvernance partagée
A l'approche
de la COP 21, a-t-elle conclu, les technologies  intelligentes doivent contribuer utilement à la réduction des gaz à effet de serre mais ils ne peuvent le faire qu'avec la participation des citoyens, et non comme des «capteurs» mais comme «acteurs». Elle a souligné que pour être durable "une gouvernance intelligente exige d'abord et avant tout d'être une gouvernance partagée"

 Il est important de souligner que l
es représentants des gouvernements présents lors de cette Conférence ont rédigé et adopté une déclaration tout à fait pertinent à la lumière des grands principes du Conseil de l'Europe

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Des enjeux planétaires à la démocratie locale, lancement de 8 groupes de travail

1/7/2015

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La commission a mis en place, le 24 juin dernier, huit groupes de travail répartis en trois pôles liés aux thèmes stratégiques de la commission :

Enjeux planétaires

Photo
Karl DONERT

Climat et Droits de l'Homme

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Thierry MATHIEU

Economie de la santé

Cohésion des Hommes et des territoires

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Jean-Claude GONON

Europe Méditerranée

Photo
Gerhard ERMISCHER

Cohésion sociale et territoires partagés

Photo
Emmanuel MICHEL
Photo
Anne-Marie CHAVANON

Sociétés inclusives  :
du vivre ensemble au faire ensemble

Photo
Hélène PICHON

Réseau d'alliances interculturelles européennes

Gouvernance et démocratie participative

Photo
Antonella VALMORBIDA

Code de bonnes pratiques

Photo
Anje WIERSINGA

Perspectives de genre


  1. GT Climat et Droits de l'Homme  engagé dans la défense de la dimension droits de l'Homme dans les négociations climat qui se tiendront à Paris en 2015Coordination : Karl DONERT, vice président de la commission et président de l'ONG EUROGEO
  2. GT Économie de la santé . Il débattra des conséquences de la crise économique dans les principaux domaines de santé publique en Europe . Coordination : Thierry MATHIEU, vice-président de la commission et président de l'AIRHH
  1. GT Europe-Méditerranée
    Elle a pour principaux objectifs : le recensement des situations observées et des actions entreprises par les OING dans les différents pays(pays d’émigration et pays d’accueil).Etablissement d’un référentiel de pratiques transposables proposées par les OINGPréparation d’un séminaire de réflexion sur «L’immigration, un enjeu démocratique pour l’Europe, et le monde» (Coordination : Jean-Claude GONON AEDE)
  2. GT Cohésion sociale et Territoires partagés . Ce groupe d'experts aura pour objectif de renforcer la participation des citoyens à la prise de décisions sur leur propre territoire et d' appeler l'attention des pouvoirs publics sur les avantages des conventions et accords  du conseil de l'Europe  tout en visant un développement durable et fondée sur la cohésion sur la démocratie participative
    Coordination :Gehrardt ERMISCHER,, président de CIVILSCAPE
  3. GT Sociétés inclusives : la coexistence active, du vivre ensemble au faire ensemble
    Coordination : Anne-Marie CHAVANON, présidente de la commission, déléguée de la FIHUAT et Emmanuel MICHEL, secrétaire Général de Coexister
  4. GT Développement d'un réseau d'alliances interculturelles européennes
    Coordination : Hélène PICHON, déléguée du CEPS
  5. GT Bonnes pratiques pour la participation civile au processus décisionnel
    Coordination Antonella VALMORBIDA (ALDA)
  6. GT Perspectives de genre dans les processus politiques et démocratiques
    Coordination Anje WIERSINGA





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Départ de l'InterFaith tour du Conseil de l'Europe

24/6/2015

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Les quatre participants à la deuxième édition de l’InterFaith Tour créé par l’association COEXISTER ont été les invités par la commission : Samir AKACHA, Léa FRYDMAN, Ariane JULIEN et Lucie NEUMANN, un exemple de partage et de dialogue empreint d'humanité  : Dialogue et acceptation sont les axes forts du projet.
PhotoSamir AKACHA
Samir AKACHA, âgé de 27 ans, musulman, président du groupe Coexister Marseille, a rejoint l’association à la suite d’un voyage à Jérusalem organisé par celle-ci pour aller à la rencontre d’acteurs de paix en Cisjordanie et en Israël. Bouleversé par cette expérience qui l’a conduit à fréquenter pour la première fois des Juifs et des Chrétiens, il s’est engagé au sein de l’association.
«Les religions sont parfois source de conflit mais parfois source de beauté  lorsque les hommes décident de mettre leurs différends de côté pour agir » souligne Samir. Cependant l’interreligieux est avant tout, pour lui, un outil qui permet de dialoguer avec l’ensemble de la société pas seulement les croyants. Il note qu’en France, selon un récent sondage, un tiers de la population serait athée et un autre tiers agnostique.

PhotoLucie NEUMANN
Lucie NEUMANN, âgée de 19 ans, chrétienne, présidente du groupe Coexister Paris, a rejoint cette association après une expérience bouleversante pour elle, celle du « Train de la Mémoire », à Auschwitz, deux ans plus tôt. Elle s’est alors interrogée sur les actions possibles pour agir contre le communautarisme et l’absence de communication.
L’InterFaith Tour a pour objectif, dit-elle, « d’aller à la rencontre de personnes qui créent des initiatives interreligieuses à travers le monde. Recenser ce qui se fait, essayer d’importer en France  de bonnes pratiques de cohésion sociale pour améliorer le vivre ensemble », c’est, pour elle, un prolongement de son engagement associatif et interreligieux. Par ailleurs, elle souligne un changement probable de regard sur les initiatives : cinq garçons étaient partis lors de la première édition, celle-ci rassemble trois filles et un garçon.
Israël Mensah, vice président, se réjouit de la référence au Train de la Mémoire qu’il a contribué à lancer, engageant les jeunes à « toujours lier dialogue interculturel et dialogue interreligieux, chacun d‘eux contenant l’autre ».

PhotoAriane JULIEN
Ariane JULIEN, âgée de 27 ans, athée, qui vient de terminer un master en sciences sociales, est avant tout  guidée par des raisons humaines,  la volonté de comprendre l’attrait des religions et de créer des passerelles entre communautés de croyants et/ou de non croyants.

PictureLéa FRYDMAN
Léa FRYDMAN, âgée de 19 ans, de culture juive, souhaite montrer à travers ce voyage que l’engagement des jeunes est possible en politique, pour une action sociale. Elle croit à la pratique de l’action sociale grâce à l’échange  interreligieux. Au sein de l’association, dit-elle, cet échange naît de la rencontre entre les diverses convictions et l’apprentissage des rites et des règles des autres communautés.  L’une des grandes particularités du projet : vivre ensemble 7 jours sur 7 pendant 10 mois. Dialogue et acceptation en sont les axes forts. L’interreligieux n’est pas une fin en soi mais un dialogue pour une action sociale.

Ce voyage s’étalera sur 300 jours, dix jours dans chaque pays à travers l’Europe, le Moyen Orient, l’Afrique, puis l’Asie, l’Amérique du Sud et l’Amérique du Nord, soit 34 pays dont une douzaine déjà explorés par la précédente équipe, parmi lesquels l’Inde, le Burkina Faso et les États-Unis. Le but est de documenter des initiatives de dialogue, précise Samir, pour essayer de les importer comme, par exemple, la « Grande  nuit des religions » de Berlin que l’association tente de mettre en place, à l’été 2016, avec la ville de Paris. Autre exemple de solidarité, les repas servis par des bénévoles dans le plus grand temple Sikh du monde, soit à une population de 100 000 à 150 000 personnes sans distinction de caste, de religion ou d’ethnie.
Le travail académique de la première équipe sera, cette fois, plus journalistique pour faire connaitre ces initiatives avec de nombreux reportages, des articles et des infographies facilement partageables sur Internet. L’objectif est de faire prendre conscience de la richesse des initiatives et de leur diversité dans le monde.

Nous sommes d’accord pour ne pas être d’accord...

Au cours des échanges avec la salle, Samir AKACHA ajoute : « Nous agissons ensemble au nom des valeurs de solidarité et d’échange. COEXISTER intervient dans les collèges et lycées pour déconstruire les préjugés antisémites, islamophobes, racistes. C’est un tout : Nous sommes d’accord pour ne pas être d’accord. Il ne s’agit pas de rechercher un syncrétisme mais de rendre plus sûre sa propre conviction, afin de pouvoir échanger avec l’autre dans le respect pour ne pas vouloir le changer mais se nourrir de ses différences. Personnellement, j’ai l’impression de devenir un meilleur musulman au contact de juifs, de chrétiens, d’athées et d’agnostiques parce qu’ils me posent des questions que des musulmans ne me poseraient pas, parce qu’elles leur paraitraient une évidence. Ce qui exige une recherche dans les textes, leur contexte, l’histoire et la sociologie. Coexister est un groupe qui fait chercher en soi et ailleurs pour former une sorte de communauté ».

Photo
Cadeau symbolique, un T-shirt frappé  de la profession de foi du Conseil de l’Europe : « Chacun jouit des droits reconnus dans la convention, quelle que soit la couleur de sa peau, son sexe, sa langue, ses convictions politiques ou religieuses, ou ses origines »
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Groupes de travail en projet Working groups under study

17/6/2015

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Collaboration pour une société inclusive  avec le comité directeur pour la démocratie et la bonne gouvernance du conseil de l'Europe

17/4/2015

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Anne-Marie Chavanon,  Présidente de la Commission, a présenté le 17 avril dernier, devant les représentants des Etats du Comité pour la Démocratie et la Bonne gouvernance du Conseil de l'Europe des initiatives et efforts récents mis en œuvre par des groupes de la société civile et des ONG membres de la commission, en coopération avec les autorités publiques, notamment au niveau local. Ces travaux visent une participation démocratique inclusive accrue, destinée à contrer le désengagement et la ségrégation ainsi qu’à combattre la radicalisation et l’extrémisme. Elle a indiqué que la commission Démocratie, cohésion sociale et enjeux mondiaux souhaitait mettre en place une plate-forme d'actions positives et exprimé le souhait ardent de voir les représentants des Etats membres partager leurs bonnes pratiques.

Au cours des échanges qui ont suivi, les participants ont donné un aperçu des mesures adoptées récemment afin de rendre les autorités locales plus attentives et plus réactives face au phénomène de radicalisation, au dialogue interculturel et interreligieux, au développement local et à la prévention du racisme et des discours extrémistes en ligne.

Le CDDG a souhaite avoir plus d’informations sur le programme des « villes interculturelles » et la campagne « Non au discours de haine » du Conseil de l’Europe.


Le président du CDDG, Paul-Henri Phillips, soutenu par le comité a invité tous les participants, délégations, ONG, le Congrès et les observateurs à fournir au Secrétariat un aperçu des initiatives actuellement en cours ou en préparation qui visent à promouvoir des sociétés inclusives et à prévenir les activités extrémistes, notamment dans les villes et les cités.

Cet aperçu constituera une base pour un échange de vues et un partage d’expériences lors de la prochaine réunion du CDDG
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Samuel GRZYBOWSKI : construire ensemble pour déconstruire les préjugés religieux, ethniques, culturels..

10/2/2015

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La coexistence active,
la capacité d'être avec quelqu'un

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Abdel BELMOKADEM, Samuel GRZYBOWSKI, François BECKER (photo K. Donert)

L'association Coexister, créée par Samuel GRZYBOWSKI,  rassemble des jeunes de 15 à 35 ans  de toute origine sociale, de toute conviction et de toute religion (chrétiens, juifs, musulmans, agnostiques et athées). Elle compte  en France 1 800 adhérents et 600 actifs. Elle a pour objectif de permettre aux jeunes de vivre une "expérience de l'unité sur autre chose que leur identité", une question déclinée dans la marche "je suis Charlie, je suis.. " selon Samuel Grzybowski

Divers dans leurs appartenances et unis dans l'action

L'association propose a chaque jeune de vivre sa  différence comme une singularité qui renforce l'action commune ( ex : éléments de dialogue, visite de lieu de culte, organisation de débats, de tables rondes, actions de solidarité auprès des pauvres, des personnes âgées, des malades, des enfants).
Les membres de l'association sont au contact d'autres jeunes dans les écoles, les lycées, les universités pour déconstruire avec eux,  en menant un travail sur les préjugés religieux, ethniques et culturels.

En 7 ans, COEXISTER a permis à 270 000 jeunes de se rencontrer.


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Abdel BELMOKADEM : créer les conditions du dialogue pour des publics qui ont du mal à se rencontrer

6/2/2015

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Un citoyen français, laïc et républicain, de confession musulmane : un médiateur

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Abdel BELMOKADEM , directeur de Nés&cités
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Dominique JUNG, Anne-Marie CHAVANON, Abdel BELMOKADEM
"Je suis un citoyen français, laïc et républicain, de confession musulmane", déclare Abdel  Belmokadem en prenant la parole.

Né à Vaux-en-Velin, Abdel est aujourd'hui une référence dans le domaine de la médiation et du vivre ensemble.

Après une carrière de boxeur professionnel qui l'a conduit sur les plus hautes marches des podiums, Abdel, longtemps analphabète, a repris le chemin de l'école. Il voulait une activité professionnelle. Pour être solidaire. 
Il a été adjoint au maire de Vaux en Velin pendant 10 ans avant de quitter la politique et de créer
l'association Nés&cités (prononcer nécessité) qui a pour vocation de faire de la médiation dans les quartiers populaires, d'établir des contact entre les zones sensibles et le monde économique, institutionnel et politique.

Tendre la main

Sa profession de foi : "allers vers, aller vers les autres, tendre la main aux autres, comme on m'a tendu la ma main à moi, et avancer avec eux".

Une question prioritaire : l'emploi

 Abdel met quotidiennement en contact des entreprises et des jeunes des quartiers. Nous avons, dit-il, développé des concepts qui permettent de rapprocher les publics les plus éloignés de l'emploi et les entreprises qui recrutent et qui ont du mal à trouver certains profils en temps de crise.

Grâce à 20 000 propositions de contact, avec des employeurs, 7000 jeunes ont trouvé un emploi, "grâce à cette mise en relation directe

Nous avons de la chance dit-il, le monde économique nous suit (d'abord mes sponsors dans le sport, et aujourd'hui de nombreuses entreprises qui trouvent dans les quartiers des talents qui viennent conforter leurs activités et leur développement. "Elles ne peuvent plus se passer de cette richesse-là".
  Nous aimons, dit-il, travailler sur nos ressemblances mais c'est dans nos différences que nous sommes complémentaires et le plus utiles.

"L'emploi créée une dynamique au sein des familles et sur le territoire car, oui, dit-il, ces territoires  sont marqués ! Oui, il y a des gens qui sont perdus ! Oui, les acteurs qui les accompagnent, sont seuls ! Oui, les pouvoirs publics nous ont un peu oubliés !  ,

Contre l'embrigadement :
S'il est un message à retenir, pour combattre le fléau de l'embrigadement, qu'il soit religieux ou dans la délinquance, c'est l'emploi  !


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Dominique Jung : le succès de la manifestation du 11 janvier a modifié la façon dont la France se regarde...

5/2/2015

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Dominique JUNG
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Dominique JUNG, rédacteur en chef des DNA, a  partagé avec les ONG une analyse très approfondie, parfois incisive, des difficultés pouvant entraver le développement de sociétés plus solidaires.

Pour Dominique JUNG, la France a eu conscience de transcender son individualisme,  mais à la gratitude éprouvée devant la mobilisation immédiate a succédé, chez lui, un sentiment d'inquiétude devant le nombre de personnes dubitatives, sceptiques, récalcitrantes non pas devant la tuerie, unanimement
condamnée, mais devant l'émotion qu'elle suscitait. : est-ce que nous n'avons pas fait le plein des convaincus, interroge-t-il ? Est-ce que nous n'avons pas participé à une sorte de rite d'exorcisme collectif qui nous a fait du bien mais qui a laissé indifférente une partie non négligeable de nos concitoyens ? 

Ne pas minorer l'antisémitisme
Si le combat pour la liberté de la presse est un combat noble, il ne doit pas écraser, insiste Dominique JUNG, d'autres combats tels que celui contre l'antisémitisme  "pointé du doigt" par les événements du 11 janvier.

Considérer la nouvelle carte de l'information
Dominique JUNG estime que la carte de l'information est aujourd'hui redessinée, avec un fossé concernant la crédibilité des sources : les réseaux sociaux produisent le pire et le meilleur, l'immédiateté de l'information mais aussi la circulation et l'amplification d'informations non vérifiées, de rumeurs fausses et dangereuses... un bombardement de particules.  Ces rumeurs prennent du crédit par le seul fait qu'elles existent et qu'elles circulent, dit-il citant l'exemple des thèses complotistes apparues sur internet. C'est ce type d'information qui explique, à ses yeux,
la violence des manifestations d'hostilité envers  la France, observées dans certains pays.

Multiplier les questionnements, c'est notre rôle de journaliste
souligne le rédacteur en chef et éditorialiste des DNA, notamment sur le lien entre le politique et le religieux, entre l'esthétique et la façon de penser la société, entre la mondialisation et la création d'une nouvelle "Terra incognita", l'apparition de zones où l'on ne peut pas pénétrer sans risquer la mort, dit il, en espérant que le journaliste japonais détenu par Daech  soit épargné.

A ses yeux, la tuerie de Charlie Hebdo montre qu'au cœur de l'Europe,  existent des "mentalités qui peuvent sembler à mille lieux des valeurs dont nous souhaitons qu'elle soient universelles"...

Texte de l'intervention de Dominique JUNG


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Ouvrir des chemins vers la démocratie et la cohésion sociale

5/2/2015

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C'est  l'objectif que s'est fixé la commission Démocratie, cohésion sociale et enjeux mondiaux de la Conférence des OING. Près de 200 ONG étaient réunies le 27 janvier 2015 dans les locaux du conseil de l'Europe, à Strasbourg, sous la présidence d'Anne-Marie CHAVANON pour échanger avec cinq intervenants : Françoise SCHÖLLER, présidente du Club de la Presse Strasbourg-Europe, Dominique JUNG, rédacteur en chef des DNA, Abdel BELMOKADEM, fondateur et directeur de Nés&cités, Samuel GRZYBOWSKI, fondateur et président de l'association COEXISTER, François BECKER et Lilia BENSEDRINE THABET, respectivement président fondateur et membre du GIII (Groupe international, interculturel, interconvictionnel)
Chacun a donné sa lecture des événements. Beaucoup ont proposé des actions innovantes, capables d'unir dans la diversité.

Françoise SCHOLLER : Le rôle de l'éducation et des ONG sera central

Pour Françoise SCHÖLLER, présidente du Club de la Presse Strasbourg-Europe, le monde de la presse a été secoué par les événements tragiques de la semaine du 7 janvier mais la rapidité de la mobilisation a été réconfortante grâce aux réseaux sociaux, En moins de deux heures, près de 5000 personnes se sont rassemblées sur la place Kléber de Strasbourg. "Ce qui s'est manifesté, à ses yeux, c'est le désir de chacun de vivre ensemble, d'avoir le droit de pouvoir exprimer ses opinions, de pratiquer ou non sa religion, ce n'était pas seulement une affaire de journalistes".
"Cela devrait marquer le début d'une nouvelle approche de la société, plus tolérante, plus ouverte. il est clair qu'il est de la responsabilité de chacun de voir comment donner davantage de place à la confiance, à la bienveillance plutôt qu'à la méfiance suscitée par la peur  liée à l'ignorance. Le rôle de l'éducation et, entre autres, des ONG sera central  a- t-elle conclu car  ce n'est pas en décrétant la tolérance qu'elle va s'instaurer dans nos sociétés"..;
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Un immense espoir d'humanité

12/1/2015

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Dimanche 11 janvier , à Paris, un million et demi de personnes portées par un élan de fraternité, que nous appelions de toute notre âme, a fait jaillir un vibrant espoir : celui d'une société renouvelée, plus soudée !

Cette journée a réuni une soixantaine de chefs d’État et de gouvernement face à l'extrême violence. Elle a mobilisé près de 4 millions de personnes en France et des millions d'autres dans le monde. Elle  posera un jalon dans l'histoire de notre pays et, peut-être, dans l'histoire de l'Europe.  

Merci à vous tous qui l'avez partagée avec nous, dans vos pays, en hommage aux victimes mais aussi pour accompagner notre volonté de résistance au terrorisme et notre besoin de témoigner notre humanité !

Ce fut un temps de grâce, un temps durant lequel les appartenances politiques, les  convictions, les religions, les différences culturelles et sociales, les nationalités, les blessures du passé ont été oubliées. Tous, nous marchions du même pas déterminé, pour la liberté et pour la paix.

Tous, nous étions unis par des ondes d'applaudissements, par l'hymne national, par le drapeau et la devise de la France pour son message : "liberté, égalité, fraternité" !  Un message auquel font écho la devise de l'Europe "Unis dans la diversité" et la campagne  "Tous différents, tous égaux" !

Les engagements de la commission doivent répondre à ce besoin incommensurable d'écoute, de reconnaissance et de démocratie fraternelle.

Souhaitons aujourd'hui que nous tous, gouvernants et gouvernés,  nous ayons le courage - et il en faudra -  de pérenniser cet élan spontané, cet immense espoir d'humanité,  de cohésion,  de respect des droits ! Souhaitons que nous sachions donner sens à ces marches dans le quotidien de nos démocraties, que nous sachions donner corps à leur message, au Conseil de l'Europe et dans chacun de nos pays !

Anne-Marie Chavanon
Présidente


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Souhaitons à l'Europe une année de fraternité et de paix !

8/1/2015

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le crayon des dessinateurs de charlie hebdo, symbole de la liberté d'expression
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La France vient de connaitre des événement d'une rare intensité dramatique. Souhaitons  à nos peuples de parvenir à puiser dans le meilleur de nos cultures, de nos religions et de nos convictions pour  renforcer un dialogue fraternel et pacifique à l'intérieur et à l'extérieur de nos pays.

Refusons l'escalade de la haine, rejetons les amalgames, protégeons nos enfants des dérives sectaires et agissons dans le respect de tous, quelles que soient nos croyances et nos convictions !

Lancer un immense mouvement qui rassemble au lieu de diviser, un grand soulèvement pour la paix ! S'il est un vœu que je formule aujourd'hui pour 2015, c'est bien celui-là !

Anne-Marie Chavanon

Présidente
Paris, 8 janvier 2015



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Climat et participation : Prix international de l'innovation urbaine de Guangzhou

15/12/2014

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PhotoTable des nominés. A la tribune centrale modérée par Anne-Marie Chavanon : Yasmin Al RASHEDI, Robin ATTWATER (Abu Dhabi), Jan GERBITZ (Hambourg), Nicholas YOU (président du séminaire), Beverly PINDER MORTIMER et Yvonne LYNCH (Melbourne), Ambassadeur CHUNG (Gwangju)
la ville de Guangzhou[1], troisième mégapole chinoise, capitale du Guangdong, est devenue fin 2014, pour la deuxième fois, capitale mondiale de la diffusion de l’exemplarité urbaine. Avec un éclairage particulier sur la participation des citoyens au processus de décision territoriale

La deuxième édition du Prix international de l’Innovation urbaine créé par la Ville elle-même, en lien avec Métropolis et CGLU[2],  pilotée par Nicholas YOU, concepteur du Prix, s’est tenue fin novembre 2014 dans la vibrante métropole de la Rivière des Perles, porte d’entrée du sud de la Chine située non loin de Hong-Kong et Macao. Elle mettait en lice quinze finalistes[3] après l’examen, en septembre dernier, de 209 dossiers de candidatures par un comité technique formé d’experts internationaux

La deuxième série de ces présentations, modérée par Anne-Marie CHAVANON, présidente de la Démocratie, cohésion sociale et enjeux mondiaux de la conférence des OING du Conseil de l’Europe, traitait de problématiques de premier ordre à l’approche de la COP 21 qui se tiendra à Paris en décembre 2015. Elle rassemblait en effet Abu Dhabi, Gwangju, Hambourg et Melbourne sur des actions liées au climat avec des réponses très différentes à trois questions partagées : comment économiser l’énergie ? Comment réduire les gaz à effet de serre ? Comment faire baisser la température en zone urbaine dense ?












Chaque projet concrétise les critères fondateurs du Prix de l’Innovation urbaine, notamment la recherche du développement durable par une approche éco systémique intégrée, la priorisation absolue de la cohésion sociale et du bien-être des citoyens, la génération d’une gouvernance participative courageuse et novatrice

Les leçons les plus éclairantes à tirer de ces projets concernent la gestion en équipe des acteurs publics et privés, la qualité de la formation dispensée vers un engagement des communautés le plus en amont possible, fondée sur la transparence de la communication. Chacun proposait une vision s’étalant sur une période d’une vingtaine à une centaine d’années, toujours accompagnée d’actions portées par une volonté politique forte.

De toute évidence, le nombre et la qualité des candidatures soumises, la présentation des quinze finalistes et le choix des lauréats du prix (Antioquia[1], Bristol[2], Christchurch[3], Dakar[4] et Hangzhou[5]) a montré que le Prix de Guangzhou avait atteint ses objectifs : mobiliser les cinq continents, faire de ces éditions un lieu d’échange et d’apprentissage qui va bien au-delà de la reconnaissance de bonnes pratiques.

Ce prix montre la pertinence des travaux de la Conférence des OING, notamment à travers son code de bonnes pratiques pour la participation des citoyens au processus décisionnel, des travaux des groupes de travail de notre commission et de la charte sur la démocratie territoriale adoptée par la CEMAT.

Souhaitons à ce prix le développement qu’il mérite pour stimuler l’innovation et apporter  des réponses vitales aux défis des villes du futur !


[1] Canton

[2] Cités et Gouvernements locaux unis.

[3] Abu Dhabi (Emirats Arabes Unis), Antioquia (Colombie), Boston (USA), Bristol (UK), Buenos Aires (Argentine), Christchurch (Nouvelle Zélande), Dakar (Sénégal), Eskisehir (Turquie), Gwangju (Corée du Sud), Hambourg (Allemagne), Hangzhou (Chine), Jakarta (Indonésie), Linköping (Suède), Melbourne (Australie) et Rio (Brésil).

[1] Antioquia (Colombie) knitting regional territory through innovation in education

[2] Bristol (UK) Citizen-centric approach to the smart city

[3] Christchurch (Nouvelle Zélande) community-led transitional city for post-disaster reconstruction

[4] Dakar (Sénégal) City driven innovation for municipal financing

[5] Hangzhou (Chine) Innovation in large scale operation and maintenance of public service delivery



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BUCAREST le Forum national des ONG roumaines co-organisé avec le gouvernement

22/10/2014

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De gauche à droite : Viorel MICESCU, président de l'ONG CENTRAS, Ioana CAZACU, ministre de l'Egalité des Chances, Eugen TEODOROVICI, ministre des Fonds Structurels, Aurelia CRISTEA, ministre déléguée au Dialogue social, Radu Puchiu, secrétaire d'Etat auprès du Premier Ministre, délégué au Tourisme et aux PME, Anne-Marie CHAVANON, présidente de la commission Démocratie, cohésion sociale et enjeux mondiaux, Daniel MINDRUT, chargé de mission auprès du ministre du Dialogue social
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Aurelia CRISTEA, ministre déléguée en charge du Dialogue social
Anne-Marie CHAVANON
Anne-Marie CHAVANON
C'est le partenariat établi entre le gouvernement roumain et la société civile qui a marqué le 14e Forum des ONG roumaines . L'événement , organisé depuis 20 ans par l'ONG CENTRAS a, cette année, reçu le soutien du Gouvernement.  Il a réuni à Bucarest, les 16 et 17 octobre 2014,  les principales ONG roumaines ainsi que plusieurs membres du gouvernement et des représentants de nombreux ministères venus échanger avec les ONG.

 Aurelia CRISTEA, ministre déléguée pour le Dialogue social, co-organisateur de l'événement, a souligné dans son discours que la société civile a eu et a encore un rôle important dans la modernisation de la société roumaine. "La Roumanie est devenue un pays meilleur, grâce aux ONG actives pendant de nombreuses années  dans le domaine de la démocratie participative et des droits de l’homme”, a déclaré la ministre.

Mme CRISTEA a estimé que les critiques des ONG à l'égard du gouvernement au cours des 20 dernières années ont traduit le désir d'améliorer la vie politique et sociale du pays :
"La société civile est le lieu où des idées et des projets courageux sont nés, souvent à l'avant-garde de la démocratie.”

Invitée spéciale de cette manifestation, Anne-Marie CHAVANON, présidente de la commission
, a félicité,
au nom de la Conférence des OING, les partenaires de cette initiative modèle et formé le vœu qu'elle puisse prendre une forme pérenne à travers la mise en place d'une structure permanente.

Elle a rappelé que la participation se fonde sur la confiance et une perception  éthique de l'action publique

Prenant appui sur  le code de bonnes pratiques pour la participation civile au processus décisionnel adopté par la Conférence des OING du Conseil de l'Europe, elle a insisté sur la nécessité
  1. d'une mobilisation précoce alors que le projet ou la politique élaborée sont encore réversibles
  2. d'une information pleine, accessible et impartiale
  3. de la possibilité d'un recours à une expertise indépendante
  4. de favoriser la légitimité de l'ensemble des acteurs,

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Viorel MICESCU et Luminita PETRESCU (CENTRAS) 2ème rang : Pr Mircea KIVU

Une contribution de la Roumanie à la semaine européenne de la démocratie locale

Sept  ateliers simultanés  ont prolongé le dialogue initié par les membres du gouvernement et l'ONG CENTRAS, entre les représentants des administrations centrales et les organisations non gouvernementales réunies dans le cadre du Forum National des ONG.
Ils avaient pour objectif  :
1.    L’identification des carences concernant la transparence, la consultation publique et la coopération dans la relation ONG –autorités publiques centrales, en relation avec les résultats des consultations initiées par le Ministère du Dialogue Social
2.    L’identification des solutions pour les problèmes constatés.
3.    La présentation des politiques publiques présentes dans le programme des autorités et dans lesquelles les ONG peuvent intervenir.
4.    Présentation des politiques publiques proposées par les ONG pour être introduites dans les programmes des autorités publiques.

L’Atelier sur la démocratie participative et les droits de l’homme, modéré par Mircea KIVU, sociologue, a souligné la nécessité d'appliquer les lois existantes et notamment souhaité une plus grande utilisation de l'expertise des ONG utile à  l’administration publique. Parmi les vœux formulés,celui d'un choix pertinent des ONG les plus représentatives dans le domaine traité et la publications via internet de la liste des ONG consultées par le Gouvernement
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Paysages durables et économie, le plaidoyer des ONG aux Ateliers du paysage d'Urgup (Turquie)

5/10/2014

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Gehrard ERMISCHER au nom de la conférence des OING
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Patrice COLLIGNON, rapporteur général des Ateliers
Gerhard ERMISCHER
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Patrice COLLIGNON
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Les 15èmes Ateliers de la mise en œuvre de la Convention européenne du Paysage ont été accueillis par la Turquie à Urgup, les 1er et 2 octobre 2014, sur le thème "Paysages durables et économie" .

Gehrard ERMISCHER, président de CIVILSCAPE, responsable du groupe de travail Paysage de la commission Démocratie, et Patrice COLLIGNON, directeur de l'ONG Ruralité, Environnement Développement (RED),  ont porté le témoignage de la commission et de la Conférence des OING

Selon Gerhrard ERMISCHER, le paysage est la source de notre identité et le miroir des sociétés. Face aux sollicitations économiques, la question est de savoir qui est habilité à le transformer, qui a le droit de décider de l'avenir de nos paysages ? C'est un acte hautement politique mais aussi très émotionnel.

La Convention européenne du paysage, dit-il, nous montre un chemin de la coopération entre tous les acteurs du domaine, principalement l'administration publique et les acteurs politiques d'un côté et la société civile et les ONG de l'autre : parce que nous devons travailler main dans la main sur ces questions fondamentales pour notre avenir, en totale harmonie, avec ténacité, mais dans un dialogue bien organisé, un échange d'idées et la recherche des meilleures pratiques pour le futur de nos paysages et de nos sociétés.

Dans son rapport de synthèse, Patrice COLLIGNON a souligné qu'en période de crise, mettre en évidence les liens existants  entre la gestion paysagère et le secteur économique est fondamental pour maintenir le paysage dans les grands enjeux défendus par les Etats et les Régions.

Il a estimé que la conférence avait montré par ses nombreuses contributions que le paysage, dans sa multifonctionnalité, pouvait contribuer à court terme à l'économie des territoires, tout en gardant à l'esprit l'importance d'une gestion durable, à même de fournir un cadre de vie et un environnement de qualité aux générations futures.

Les démarches de gouvernance participative autour de projets de développement local ayant à ses yeux montré leur pertinence pour une gestion paysagère intelligente, il a plaidé pour la mise en place de structures de concertation pérennes.
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Elections du 26 juin 2014 : deux nouveaux vice-présidents à la tête de la commission

29/6/2014

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Anne-Marie CHAVANON, présidente sortante, Karl DONERT et Thierry MATHIEU sont respectivement élus présidente et vice-présidents de la commission pour un mandat de 3 ans.
PhotoAnne-Marie CHAVANON, présidente
Anne-Marie CHAVANON, déléguée de la FIHUAT, a  invité les membres de la commission à rendre aux peuples européens la confiance en leurs démocraties et en leur destin au moment ou des hommes, des femmes et des enfants risquent leur vie pour rejoindre l'Europe.

Appelant à promouvoir la tolérance, la bonne gouvernance et la paix sur les rives de la Mer Noire ou de la Méditerranée mais aussi dans chacun des États-membres ébranlés par la crise économique, elle a souhaité que soient abordés les nouveaux enjeux de santé publique, d’appauvrissement ou de logement. Il nous faut unir les populations et les gouvernements contre les effets du changement climatique ou les risques naturels et technologiques. Mais il nous faut aussi convaincre nos concitoyens du potentiel de leurs territoires et de leurs cultures, ouvertes au monde.

"Depuis trois ans, notre commission a pris la mesure de son pouvoir d’influence, tant au niveau interne, à travers la Conférence des OING, qu’au niveau national et international. Elle a pris la mesure de l’extraordinaire force de ses ONG, leur haut niveau d’expertise, l’exemplarité de leur travail sur le terrain, et leur poids en Europe et dans le monde. Elle doit, aujourd’hui, oser stimuler l’action du Conseil de l’Europe, en lien avec la commission des Droits de l’Homme et la commission Education Culture".


PhotoKarl DONERT, vice-président
 Karl DONERT, géographe, président de EUROGEO
s'est dit fortement attaché aux principes de démocratie et de cohésion sociale pour affronter les défis mondiaux. Il croit au développement  pour améliorer la qualité de la vie et contribuer à une répartition des ressources de la terre plus équitables et durable (capital naturel) en atteignant des réductions importantes et continues de la pollution.

"L'Europe se trouve aujourd'hui dans un processus d'adaptation de ses structures et de ses modèles afin de trouver et de donner des réponses au changement de paradigme concernant la société dans tous les domaines (crises multiples: vieillissement de la société, flux migratoires, mondialisation, société et économie axées sur les connaissances, agenda digital etc..), a-t-il déclaré.

"Je crois que nous devons avoir pour but le développement d'une société responsable, dynamique, qui reconnaît sa place dans le monde et met l'accent sur la responsabilité active, qu’il nous faut tous prendre aux fins de vivre ensemble pacifiquement, dans l'harmonie et le respect des autres personnes et de l'environnement".


PhotoThierry MATHIEU, vice-président
Thierry MATHIEU, médecin de santé publique, secrétaire général de l'Association internationale pour la recherche en hygiène hospitalière, a mis en exergue les nombreux défis des prochaines années, notamment climatique, sanitaire et, social, appelant les ONG a être vigilantes et réactives, souhaitant que chacune d'elle contribue dans son domaine d’expertise.

"Dans un contexte socio-économique difficile, les valeurs de la démocratie sont altérées, a-t-il ajouté. La cohésion sociale est menacée. La société civile doit être un élément moteur essentiel pour porter une espérance qui doit être sans cesse renouvelée : celle d’une société plus juste, plus humaine et ouverte à l’autre. Je puis vous assurer que cet objectif m’animera à chaque instant  et sera ma feuille de route. Ma candidature sera la vôtre, a-t-il conclu, c’est ainsi que je souhaite apporter ma pierre à l’édifice'".


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Convention européenne du Paysage : Libera, Noms et chiffres contre la Mafia - 25 juin 2014 - Session d'Eté

25/6/2014

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PhotoGerhard ERMISCHER
Pour Gerhard ERMISCHER, président de CIVILSCAPE, l'exemple de la renaissance de la région du Haut-Belice Corleonese par la récupération des terres confisquées aux organisations mafieuses, qui a reçu une mention spéciale du Prix européen du Paysage 2013 est une illustration parfaite de l'approche paysagère promue par la Convention européenne du paysage, dans laquelle se conjugue droits de l'Homme, démocratie, cohésion sociale et développement territorial durable.

Intervention de Gerhard ERMISCHER


Message de Monica Usai, Libera International

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