Un cadre juridique mais des droits menacés
Tant la législation des droits de l'Homme que la notion d’équité en droit international de l'environnement permettent d'aborder cette dimension du changement climatique.
La communauté des droits de l'Homme reconnaît que le changement climatique a déjà violé et menace de nouvelles violations des droits de l'homme essentiels, tels que le droit à la vie, à la nourriture, à l’eau et à l’abri. De même, l'absence de mesures sur le changement climatique est reconnu comme une violation des droits humains, en particuliers de ceux qui sont déjà vulnérables ou marginalisés.
Une application identique des droits risque d'accroitre les inégalités. L'équité exige des contributions et des responsabilités différentes
Le droit international des droits de l'Homme reconnaît que si l'égalité des droits est appliquée dans une situation d'inégalité, ceci ne fera qu'exacerber les inégalités.
La notion d’équité en droit international de l'environnement reconnaît que les pays ont des contributions différentes aux problèmes environnementaux et donc des responsabilités différentes dans la prise de mesures. L'article 3.1 de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques stipule: «Les Parties doivent protéger le système climatique dans l'intérêt des générations présentes et futures, sur la base de l'équité et en fonction de leurs responsabilités et capacités communes mais différenciées»