C'est un plaidoyer pour un accord ambitieux dans la phase finale des négociations sur le climat qui s'est exprimé au Palais de l’Europe, à Strasbourg, avec la participation au débat de Lord Prescott, président de la commission Environnement et Energie de l’assemblée parlementaire d conseil de l'Europe et ancien négociateur pour l’Europe des Accords de Kyoto, Sir Alan Meale parlementaire du Royaume Uni, ancien président de commission Développement durable, personnellement engagé dans la défense du droit à un environnement sain, Edith Wenger, représentante du Bureau européen de l'environnement, initiatrice du groupe de travail "Climat et Droits de l'Homme" au sein de la Conférence des OING, Yves Hauss climatologue, Merete Bjerregaard, experte de la Direction des Droits de l’Homme du Conseil de l’Europe, Dina Ionesco, directrice de la division Environnement et migrations de l’Organisation internationale des migrations, à l’invitation de la commission Démocratie, Cohésion sociale et enjeux mondiaux de la Conférence des OING du Conseil de l’Europe et du Groupe de travail "Climat et Droits de l'Homme" coordonné par Karl Donert..
Le 29 septembre dernier, à J-62 du Sommet de Paris, au nom de la Conférence des OING, Anne-Marie Chavanon, présidente de la commission Démocratie cohésion sociale et enjeux mondiaux, a invité les acteurs gouvernementaux et non gouvernementaux présents à considérer l'enjeu crucial du futur traité et l’impact du changement climatique sur les droits de l’Homme C'est un plaidoyer pour un accord ambitieux dans la phase finale des négociations sur le climat qui s'est exprimé au Palais de l’Europe, à Strasbourg, avec la participation au débat de Lord Prescott, président de la commission Environnement et Energie de l’assemblée parlementaire d conseil de l'Europe et ancien négociateur pour l’Europe des Accords de Kyoto, Sir Alan Meale parlementaire du Royaume Uni, ancien président de commission Développement durable, personnellement engagé dans la défense du droit à un environnement sain, Edith Wenger, représentante du Bureau européen de l'environnement, initiatrice du groupe de travail "Climat et Droits de l'Homme" au sein de la Conférence des OING, Yves Hauss climatologue, Merete Bjerregaard, experte de la Direction des Droits de l’Homme du Conseil de l’Europe, Dina Ionesco, directrice de la division Environnement et migrations de l’Organisation internationale des migrations, à l’invitation de la commission Démocratie, Cohésion sociale et enjeux mondiaux de la Conférence des OING du Conseil de l’Europe et du Groupe de travail "Climat et Droits de l'Homme" coordonné par Karl Donert.. L'événement a reçu le label COP21 de la France
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Gita Parihar, Responsable juridique des Amis de la Terre Angleterre, Pays de Galles et Irlande du Nord, déléguée du Groupe de travail Climat et Droits de l'Homme des ONG au sein de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC), a estimé dans un message lu - fait inhabituel - par un parlementaire membre de la chambre des Lord, Sir Alan Meale, que le changement climatique est de plus en plus considéré comme un problème moral et éthique, en raison du fait que ceux qui ont le moins contribué au problème seront les plus touchés.
Un cadre juridique mais des droits menacés Tant la législation des droits de l'Homme que la notion d’équité en droit international de l'environnement permettent d'aborder cette dimension du changement climatique. La communauté des droits de l'Homme reconnaît que le changement climatique a déjà violé et menace de nouvelles violations des droits de l'homme essentiels, tels que le droit à la vie, à la nourriture, à l’eau et à l’abri. De même, l'absence de mesures sur le changement climatique est reconnu comme une violation des droits humains, en particuliers de ceux qui sont déjà vulnérables ou marginalisés. Une application identique des droits risque d'accroitre les inégalités. L'équité exige des contributions et des responsabilités différentes Le droit international des droits de l'Homme reconnaît que si l'égalité des droits est appliquée dans une situation d'inégalité, ceci ne fera qu'exacerber les inégalités. La notion d’équité en droit international de l'environnement reconnaît que les pays ont des contributions différentes aux problèmes environnementaux et donc des responsabilités différentes dans la prise de mesures. L'article 3.1 de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques stipule: «Les Parties doivent protéger le système climatique dans l'intérêt des générations présentes et futures, sur la base de l'équité et en fonction de leurs responsabilités et capacités communes mais différenciées» Les outils existent au Conseil de l'Europe !Experte de la Division des Droits de l'Homme du Conseil de l'Europe, Merete BJEREGAARD a rappelé la prise de conscience progressive d'un lien entre environnement et Droits de l'Homme dans les grands textes internationaux, particulièrement ceux du Conseil de l'Europe au cours des dernières années.
La notion de droit à un environnement sain remonte à la conférence de Stockholm, en 1972, première conférence de l'ONU sur l'environnement, dit-elle, suivie par une référence au climat dans la Déclaration Européenne des droits de l’Homme de 2009. Cependant, ajoute-t-elle, tout engagement nécessite, pour être mis en œuvre, un suivi, un "monitoring". Or le Conseil de l'Europe dispose d'un outil de monitoring unique, celui de la Cour européenne des droits de l'Homme. Malgré l'absence de référence explicite au droit à un environnement sain et viable, la Cour utilise les clauses relatives aux causes environnementales En outre, la Cour Européenne des Droits de l'Homme considère que la Convention européenne des droits de l'Homme est un outil "vivant" qui doit s'adapter à la conjoncture . La jurisprudence relative à l'environnement est, de ce fait, en évolution constante. Des principes directeurs utiles à la mise en oeuvre des politiques environnementales Il serait possible de mettre en lumière des principes directeurs destinés à tous les niveaux de gouvernance, la société civile et tous les citoyens, à partir de
Il est urgent d'agir face au climat dit Madame BJERREGAARD : le Conseil de l'Europe possède des outils uniques pour cela. Ils peuvent être développés et portés à la connaissance de tous les acteurs, le Manuel est l'un d'eux ! "Le climat est un bien commun de tous et pour tous... l'humanité est appelée à prendre conscience de la nécessité de réaliser des changements de style de vie, de production et de consommation pour combattre le réchauffement..." Ce sont quelques unes des phrases tirées de l'encyclique "Laudato Si," par Jean-Pierre Ribaut, délégué de Pax Christi France, lors de la table ronde "Climat et Droits de l'Homme" de la commission.
Pour le pape, dit-il, une vraie approche écologique associe obligatoirement l'approche économique, sociale et culturelle avec les considérations financières, pour déboucher sur des conclusions répondant tant à la clameur de la terre qu'à la clameur des pauvres". Jean-Pierre Ribaut a rappelé l'appel du Pape, la veille à la tribune de l'ONU, martelant que la conférence de Paris doit aboutir à des accords fondamentaux et efficaces pour la sauvegarde de la "maison commune" C'est le message de la Fondation Anna LINDH, institution intergouvernementale qui regroupe la société civile et les citoyens à travers la Méditerranée pour bâtir la confiance et améliorer la compréhension mutuelle.
Karl DONERT se faisant le porte parole de Dimitrios CAVOURAS, directeur de programme de la Fondation a annoncé lors de la table ronde "Climat et Droits de l'Homme", une initiative de la Fondation visant à sensibiliser à l'utilisation du dialogue interculturel comme un instrument clé pour rassembler les gens en réponse au changement climatique, d'une manière équitable et respectueuse, pour un avenir commun meilleur. Les ONG membres de la FAL travaillent à répondre aux préoccupations concernant les défis environnementaux et les perspectives des droits humains dans la Méditerranée. Les ONG impliquées dans cette initiative estiment que les mesures de transition qui incluent le dialogue interculturel devraient être une priorité pour la résilience des communautés, pour l'adaptation au changement et l'atténuation des effets climatiques dans la région méditerranéenne. Les migrations : peut-on parler de réfugiés climatiques ? |
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July 2017
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