Cohésion sociale et territoire partagé
Gerhard ERMISCHER
COORDINATEURS
Gerhard ERMISCHER,
Vice-President de CIVILSCAPE
Treibgasse 3 - 63739 Aschaffenburg (Germany)
Tél : 0049 6021 584034-1 / 0049 6021 584034-9
[email protected]
Bernard AUBERT
ISOCARP
[email protected]
THEMATIQUE
Le paysage est un authentique outil de cohésion sociale et de participation citoyenne. Le paysage est non seulement le lieu où l’homme vit, travaille et produit, mais aussi celui où il se détend et se ressource. Le paysage a une grande importance pour notre culture et notre identité, de même que pour notre santé et notre bien-être. Les paysages européens sont extrêmement diversifiés, reflétant en cela la diversité géographique, la richesse de notre histoire et de notre culture. En outre, ils constituent un atout économique et la condition d’une riche biodiversité. Cependant le paysage est sous pression – les importants changements survenus depuis le début de l’ère industrielle ont affecté de façon croissante nos paysages modernes, conduisant à une certaine uniformisation et à une perte de diversité – culturelle comme naturelle.
La gestion du paysage est directement liée aux questions fondamentales de démocratie, de participation, de cohésion sociale et même de droits de l’homme – accès à une eau de qualité, à une nourriture à un prix abordable, ou, plus abstraitement, à l’identité culturelle. Les changements opérés en matière d’agriculture et d’occupation des sols sont directement liés au débat sur le changement climatique, la réduction des émissions de CO2 ou encore la modification des politiques énergétiques à la suite de Fukushima. Ce sont des forces motrices associées à de puissants enjeux économiques – elles doivent être modérées afin d’éviter conflits sociaux, perte d’identité, perte de biodiversité et de diversité culturelle, et enfin pour assurer une production alimentaire soutenable.
OBJECTIFS
Deux secteurs principaux de la Politique européenne ont un effet considérable sur nos paysages : la réforme de la Politique Agricole Commune (PAC) de l’UE et les nouveaux défis des politiques européennes de l’énergie, lesquels sont aussi en relation avec les stratégies de réduction des émissions de CO2 et de changement climatique. Ces processus sont certes porteurs de grandes opportunités, mais le développement de l’énergie verte en particulier (production de biomasse à grande échelle, champs d’éoliennes et de panneaux solaires, nécessaire agrandissement du réseau électrique) peut aussi avoir un effet dévastateur sur nos paysages et conduire à de sérieux conflits à l’intérieur de la société, si les questions paysagères ne sont pas correctement prises en considération. Nous sommes inquiets car la question paysagère n’est pas abordée dans ces processus, pas plus qu’elle n’est un objet de considération dans les avant-projets de documents politiques y relatifs.
Ces politiques interviennent dans le paysage, elles le sculptent et le modifient. Dès lors le paysage peut aussi être la scène de l’engagement citoyen, de l’empowerment et de la participation, de façon que les procédés démocratiques tempèrent et mettent en œuvre de telles politiques. Gérer le paysage suivant les principes de la Convention Européenne du Paysage du Conseil de l’Europe implique non seulement de s’assurer de la participation des citoyens et du caractère durable des politiques, mais aussi d’éviter les effets négatifs sur la cohésion et la paix sociales. Les Conventions du Conseil de l’Europe, y compris celles relatives au patrimoine culturel, à la participation citoyenne, à la démocratie et à l’environnement, sont un parfait outil pour influencer ces politiques, lesquelles sont cruciales pour notre futur, ainsi que pour concrétiser les valeurs démocratiques, culturelles et sociales.
ACTIONS ENVISAGÉES
Le groupe de travail travaillera en respect desdites Conventions du Conseil de l’Europe et proposera des mesures concrètes et spécifiques pour les mettre en œuvre, conformément à la présente ligne de conduite. Il devra suggérer des stratégies proactives qui pourront être présentées au Conseil de l’Europe, mais également aux gouvernements et parlements nationaux ou encore aux institutions de l’UE.
RÉSULTATS ATTENDUS
Des actions concrètes pour mettre en œuvre les Conventions du Conseil de l’Europe, par exemple la Convention du Paysage, dans les politiques nationales et de l’UE, en premier lieu celles relatives à l’agriculture et à l’énergie.
Participer à une initiative citoyenne poursuivant ce but, en particulier pour pousser l’UE à devenir partie à la Convention du Conseil de l’Europe sur le paysage.
Calendrier
2014- 2017 : accompagnement des événements portés par le Conseil de l'Europe
Gerhard ERMISCHER,
Vice-President de CIVILSCAPE
Treibgasse 3 - 63739 Aschaffenburg (Germany)
Tél : 0049 6021 584034-1 / 0049 6021 584034-9
[email protected]
Bernard AUBERT
ISOCARP
[email protected]
THEMATIQUE
Le paysage est un authentique outil de cohésion sociale et de participation citoyenne. Le paysage est non seulement le lieu où l’homme vit, travaille et produit, mais aussi celui où il se détend et se ressource. Le paysage a une grande importance pour notre culture et notre identité, de même que pour notre santé et notre bien-être. Les paysages européens sont extrêmement diversifiés, reflétant en cela la diversité géographique, la richesse de notre histoire et de notre culture. En outre, ils constituent un atout économique et la condition d’une riche biodiversité. Cependant le paysage est sous pression – les importants changements survenus depuis le début de l’ère industrielle ont affecté de façon croissante nos paysages modernes, conduisant à une certaine uniformisation et à une perte de diversité – culturelle comme naturelle.
La gestion du paysage est directement liée aux questions fondamentales de démocratie, de participation, de cohésion sociale et même de droits de l’homme – accès à une eau de qualité, à une nourriture à un prix abordable, ou, plus abstraitement, à l’identité culturelle. Les changements opérés en matière d’agriculture et d’occupation des sols sont directement liés au débat sur le changement climatique, la réduction des émissions de CO2 ou encore la modification des politiques énergétiques à la suite de Fukushima. Ce sont des forces motrices associées à de puissants enjeux économiques – elles doivent être modérées afin d’éviter conflits sociaux, perte d’identité, perte de biodiversité et de diversité culturelle, et enfin pour assurer une production alimentaire soutenable.
OBJECTIFS
Deux secteurs principaux de la Politique européenne ont un effet considérable sur nos paysages : la réforme de la Politique Agricole Commune (PAC) de l’UE et les nouveaux défis des politiques européennes de l’énergie, lesquels sont aussi en relation avec les stratégies de réduction des émissions de CO2 et de changement climatique. Ces processus sont certes porteurs de grandes opportunités, mais le développement de l’énergie verte en particulier (production de biomasse à grande échelle, champs d’éoliennes et de panneaux solaires, nécessaire agrandissement du réseau électrique) peut aussi avoir un effet dévastateur sur nos paysages et conduire à de sérieux conflits à l’intérieur de la société, si les questions paysagères ne sont pas correctement prises en considération. Nous sommes inquiets car la question paysagère n’est pas abordée dans ces processus, pas plus qu’elle n’est un objet de considération dans les avant-projets de documents politiques y relatifs.
Ces politiques interviennent dans le paysage, elles le sculptent et le modifient. Dès lors le paysage peut aussi être la scène de l’engagement citoyen, de l’empowerment et de la participation, de façon que les procédés démocratiques tempèrent et mettent en œuvre de telles politiques. Gérer le paysage suivant les principes de la Convention Européenne du Paysage du Conseil de l’Europe implique non seulement de s’assurer de la participation des citoyens et du caractère durable des politiques, mais aussi d’éviter les effets négatifs sur la cohésion et la paix sociales. Les Conventions du Conseil de l’Europe, y compris celles relatives au patrimoine culturel, à la participation citoyenne, à la démocratie et à l’environnement, sont un parfait outil pour influencer ces politiques, lesquelles sont cruciales pour notre futur, ainsi que pour concrétiser les valeurs démocratiques, culturelles et sociales.
ACTIONS ENVISAGÉES
Le groupe de travail travaillera en respect desdites Conventions du Conseil de l’Europe et proposera des mesures concrètes et spécifiques pour les mettre en œuvre, conformément à la présente ligne de conduite. Il devra suggérer des stratégies proactives qui pourront être présentées au Conseil de l’Europe, mais également aux gouvernements et parlements nationaux ou encore aux institutions de l’UE.
RÉSULTATS ATTENDUS
Des actions concrètes pour mettre en œuvre les Conventions du Conseil de l’Europe, par exemple la Convention du Paysage, dans les politiques nationales et de l’UE, en premier lieu celles relatives à l’agriculture et à l’énergie.
Participer à une initiative citoyenne poursuivant ce but, en particulier pour pousser l’UE à devenir partie à la Convention du Conseil de l’Europe sur le paysage.
Calendrier
2014- 2017 : accompagnement des événements portés par le Conseil de l'Europe
- 2015 - participation au Prix européen du Paysage
- 2015 - Ateliers du Paysage en Andorre
- 2016 - CEMAT