"L'avenir que nous voulons", la contribution des ONG de la commission
Lien ver le site dédié aux deux contributions déclaratives de la commission Démocratie, cohésion sociale et enjeux mondiaux
- de promouvoir les droits de l’homme, la démocratie, la solidarité et la qualité de vie dans chacun des points évoqués ;
- de soutenir le droit à un environnement sain comme partie intégrante des droits de l’Homme et prendre les mesures nécessaires à son inscription dans le droit positif ;
- de promouvoir le nécessaire recours à un nouvel index du développement durable pour mesurer le bien être (tel que l’indice de développement humain déjà développé au niveau local) remplaçant ou au moins amendant les indicateurs économiques tels que le PIB ;
- de mettre en relation les principales questions évoquées dans ce document où l’intégration est un thème axial (ex : sécurité alimentaire et énergie, forêts et changement climatique) ;
- de considérer les biens essentiels et la sécurité comme des biens communs non marchands (ex. biodiversité, eau, paysage, sols, prévention contre les risques naturels et industriels, etc.) ;
- de considérer les services essentiels comme un devoir fondamental des Etats et des autorités locales envers les citoyens afin de leur assurer une vie digne ;
- de refuser une liste de services essentiels jugés prioritaires et laissés à la discrétion des gouvernements ;
- de tenir compte de la nécessaire cohésion territoriale et sociale tant au niveau local, national que planétaire et ainsi traduire la solidarité entre Nord et Sud, riches et pauvres, par des politiques et des mesures équitables fondées sur la notion de bien public ;
- de donner à l’économie verte une place prépondérante qui ait une influence holistique sur l’ensemble des activités économiques, lui assignant un rôle aussi protecteur de la planète que des personnes les plus démunies, veillant à ne pas la considérer comme une panacée en soi ;
- de promouvoir un véritable usage durable des ressources issues des énergies renouvelables afin d’éviter les “éco-blanchiments” ;
- d’intégrer à la biodiversité, la diversité humaine liée à la culture (incluant le patrimoine culturel, la diversité culturelle, le paysage et le développement territorial) ;
- de considérer la valeur patrimoniale des services écosystémiques dans l’élaboration des politiques, programmes et mesures à prendre
- d’introduire le long terme dans la planification et la programmation, gardant à l’esprit le changement climatique et la finitude de la planète et de ses ressources ;
- de reconnaitre l'importance du recueil et de la diffusion de géo-information pour permettre la prise de conscience des enjeux et une prise de décision positive à toutes les échelles ;
- d’élaborer et financer de manière adéquate les politiques et les mesures concrètes, comprenant l'éducation, de conservation et d’amélioration de la biodiversité, de restauration du fonctionnement des écosystèmes dégradés, d’adaptation au changement climatique et d’atténuation des impacts anthropiques sur l’évolution climatique, et ce aussi bien en milieu urbain qu’en milieu rural ;
- de promouvoir un organisme mondial qui agrège toutes les conventions environnementales ;
- de transformer le PNUE en une agence spécialisée de l’ONU pour l’environnement avec un mandat revu et renforcé, qui en fasse un organe capable d’intervenir comme les autres agences spécialisées de l'Organisation ;
- d’inviter les autorités publiques et les décideurs économiques à intégrer une dimension éthique dans leurs actions et politiques.